LA BELLE ET LA BÊTE

FANDOM: LE DOMAINE DES FANS

"Mais vous allez me laisser rentrer chez moi? Ah, ces fans!"
Pèlerinage à "l'entrée des tunnels" lors de la Convention 2007 à Los Angeles.
Avec Lisa Gould dans son costume de Vincent.

Être un fan (abrégé de 'fanatique'!) qu'est ce que c'est exactement? C'est être 'obsédé', comme le prétendent certains? Oui, probablement, un peu, mais je préfère dire 'passionné'.

On pourrait le définir comme le fait de ressentir pour quelqu'un ou quelque chose (acteur, célébrité, chanteur, auteur, sport, série télé, film, livre...) une intensité d'émotion qui peut paraître démesurée, et qui vous fait souvent regarder comme une bête curieuse par ceux autour de vous qui ne la partagent pas.

Alors on cherche d'autres personnes qui partagent cette passion. Et on en trouve, parce que bien sûr on n'était pas le seul à ressentir ça. On peut enfin en discuter avec des gens qui comprennent, ça change des regards amusés ou excédés de son entourage habituel! On trouve des tas de choses à voir et à lire, à regarder et à écouter. On se fait des amis, en ligne, par correspondance. On se rencontre parfois en personne, on participe ensemble à des évènements. C'est cet ensemble, mal défini et toujours mouvant, de gens "accros" à la même chose qu'on appelle un fandom.

Celui de "Beauty and the Beast est aussi vieux que la série et il a maintenant sa propre histoire. Est-ce l'originalité du sujet, la force et la profondeur des personnages, ou le choc de la 3ème Saison? Quand on tombe amoureux de B&B, c'est pour de bon!

 

Passée il faut le dire relativement inaperçue en France, La Belle et la Bête a accédé aux Etats-Unis au rang de série-culte. Des années après l'arrêt de la production le fandom y est toujours nombreux et relativement organisé, et la sortie récente des DVD a encore amené beaucoup de 'petits nouveaux' (et ramené des 'anciens') dans les cybertunnels.

Les ramifications des Tunnels s'étendent dans le monde entier, en Australie, au Japon, et même jusqu'en Chine. Dans toute l'Europe aussi, même si c'est au Royaume-Uni (anglophonie oblige) que les galeries sont les plus nombreuses et les plus peuplées. Le fandom français, je l'ai cherché au début. Il y a bien eu autrefois un fan-club, depuis longtemps disparu... et c'est tout! Finalement j'ai créé ce site, ainsi qu'une liste de discussion francophone, pour donner aux fans isolés un point de contact. Mais pour l'essentiel le fandom B&B est anglophone.

Fans en ligne, avec de superbes sites, des forums et des listes de discussion, ou les quelques fan-clubs plus traditionnels fonctionnant encore par courrier et réunions, le but est le même:

 

TO KEEP THE DREAM ALIVE!
(Faire vivre le rêve)
Et pour ça, tous les moyens sont bons!

Des Conventions sont toujours organisées annuellement en Angleterre et aux Etats-Unis, permettant aux fans de se retrouver en personne pour partager leur passion pour la série. Et pour ceux qui ne peuvent pas, il y a même depuis quelques années une Convention sur Internet.

Les fans de B&B ont également toujours fait preuve d'une grande créativité artistique, à la hauteur de celle de la série elle-même. En 20 ans des milliers d'oeuvres diverses ont vu le jour, dont une partie seulement est en ligne. Que ce soit dans le domaine de l'écriture (fanfiction et fanzines), de l'art (fanart), ou de la création mutimédia (sites web et vidéos), les fans ont exercé leurs multiples talents pour rendre hommage à leur série, et il y a sur le Net de nombreuses merveilles que je vous invite à découvrir.

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Cette créativité s'exerce également dans des domaine aussi divers que la poésie, les sketchs, la chanson avec les "filk-songs" qui mettent des paroles B&B sur un air connu, et les travaux d'aiguille (patchwork, tapisseries, broderies...) Jeux de rôle et déguisement, aussi, avec de nombreux 'costumes des tunnels' et des 'Vincent' bien sûr. Comme Lisa Gould, qui allie costume, maquillage et jeu théâtral pour composer aux conventions US un personnage certes muet, mais d'une ressemblance carrément bluffante, malgré la différence de stature. La première fois que Ron Perlman l'a croisée, il s'est exclamé: "Pas possible! Y'a une nana là-dessous?"


"Vincent" devant l'entrée de "l'immeuble de Catherine"
Photo de J'ecris  Los Angeles 2007

Voir Lisa se maquiller

 

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